Vous êtes-vous déjà demandé qui allait prendre soin de votre corps après votre décès ? Un homme ? Une femme ? Peut-être cela vous est-il indifférent… Soit. De toute façon, jusqu’ici, vous n’aviez pas vraiment le choix dans l'univers presque exclusivement masculin des pompes funèbres. Or depuis quelques années, les choses changent. Radicalement même. Pour tout nouveau poste au concours en Suisse, plus d’un tiers des candidats sont aujourd’hui des femmes. Et cette année, au "brevet fédéral d’entrepreneur en pompes funèbres", il y avait même la parité. Une première. Alors qu’est-ce que cela change pour le commun des défunts ? Qu’apportent-elles de plus, ou "de différent" dans leur pratique, ces femmes croque-morts ? Ce qui est sûr, c’est qu'elles ont la ferme intention de dépoussiérer un métier traditionnellement opaque, sans formation requise ni garde-fous. Exit, le modèle du sinistre croque-mort de Lucky Luke...